
Publié le : 10/10/2017
Après un parcours sans faute dans la branche automobile, CAP, BAC, puis BTS, Ludovic nous livre son sentiment sur son métier et l’apprentissage.
24 ans et déjà un poste de cadre.
Effectivement, j’ai répondu positivement à une proposition qui s’offrait à moi, j’étais Conseiller Service chez Mercedes, Groupe Etoile du Maine à Alençon depuis deux ans, une place s’est libérée chez Opel, Groupe Legrand, j’ai saisi cette opportunité, c’était une belle évolution de carrière pour moi.
En quoi consiste ce poste de chef d’atelier ?
J’encadre l’équipe de mécaniciens, je planifie l’activité de l’atelier, je gère les achats, je suis aussi en première ligne face aux clients qui déposent leur véhicule.
Tout est allé très vite depuis ta sortie de l’apprentissage.
C’est la force de l’apprentissage, avec mes trois diplômes, j’avais déjà six ans d’expériences professionnelles. Après mon CAP passé en région parisienne, mes parents ont déménagé dans l’orne, c’est à Alençon que j’ai enchaîné avec un Bac Automobile entre le CFA 3ifa et le garage Renault Ornallia où le chef d’atelier de l’époque (François Boulland, aujourd’hui professeur au 3ifa) m’a donné ma chance. Conforté dans mon choix professionnel, j’ai poursuivi avec un BTS MAVA (Maintenance Après-Vente Automobile) entre le CFA Jules Verne à Caen (cette formation n’est pas dispensée au CFA 3ifa) et la concession Mercedes, Alençon où M. Talaïa a accepté ma candidature. Six mois avant le terme de mon contrat de BTS, ils m’ont dit qu’il me ferait une proposition de Contrat à Durée Indéterminée, à condition que j’obtienne mon BTS. Je suis donc resté trois ans, d’abord comme technicien, puis en tant que Conseiller Service.
Travailler dans l’automobile est apparu comme une évidence pour toi.
Oui, car j’ai la chance d’être passionné par ce monde de l’automobile, allier tant de technologie dans de si petit engin, du design, de la puissance, une histoire tellement riche…Du coup, je ne me suis pas trop posé de questions sur mon avenir professionnel. Ce qui m’a intéressé, c’est de réaliser mes souhaits via le système de l’apprentissage, avoir un pied au CFA et l’autre en entreprise tout en étant rémunéré, c’était parfait. La petite déception à mon entrée dans l’apprentissage, était de se retrouver avec seulement cinq semaines de congés annuels, et plus toutes les vacances scolaires, c’était bien la seule.
Quels souvenirs gardes-tu de ton passage au 3IFA ?
De belles anecdotes avec mes anciens camarades de classe, il y en a tellement…le 3ifa représente pour moi deux années charnières, celles-ci m’ont permis d’être certain de vouloir faire de ma passion, mon métier. M. Ghoorah et Mme Mézanges (respectivement enseignant de mécanique et d’Analyse Fonctionnelle et Structurelle) ont toujours été très présents. Aujourd’hui encore, j’entretiens quelques échanges avec eux lors de mes passages éclairs au 3ifa, je suis très bien reçu.
Tu as l’air très heureux professionnellement.
Je suis aujourd’hui totalement épanoui dans mon métier, j’ai pu également réaliser un de mes rêves, m’offrir une Renault Mégane 3 RS, les passionnés ne seront pas insensibles.
Propos recueillis par Mathieu PATRY
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